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vendredi 15 août 2008

Maria Sharapova : Mes résultats parlent pour moi


Facile de remarquer Maria Sharapova pour sa grande taille et pour sa beauté, mais elle est loin d'être Anna Kournikova, puisqu'elle a prouvé qu'elle était capable de se défendre sur un court de tennis avec son troisième rang mondial et ses victoires en tournois du grand chelem. Le Journal de Montréal a eu l'occasion de la rencontrer en privé à la veille du début du tournoi de la coupe Rogers.

«Mes résultats et ma raquette parlent pour moi, alors je ne me soucie pas de ce que les gens pensent», lance-t-elle d'entrée de jeu.

Avec le départ à la retraite de Justine Henin, la course au premier rang mondial est ouverte. Sharapova lutte avec les Serbes Ana Ivanovic et Jelena Jankovic, respectivement première et seconde (voir autre texte en page 101).

Avec 3 626 points au classement de la WTA, Sharapova talonne ses deux rivales. Ivanovic compte 3828 points, alors que Jankovic en a 3685, sans compter ceux amassés grâce à sa demi-finale de samedi, à Los Angeles. C'est donc dire que le tournoi de Montréal pourrait couronner une nouvelle numéro un.

«J'espère revenir au premier rang, mais j'essaie de ne pas y penser. Je travaille fort et je me dis que le classement va se régler de lui-même», indique-t-elle en tapant distraitement un message texte sur son téléphone portable.

La France en train

Après avoir été rapidement éliminée à Wimbledon, la joueuse établie à Sarasota, en Floride, s'est accordé une pause de près d'un mois. Montréal est le seul tournoi qu'elle dispute entre l'épreuve anglaise et les Jeux olympiques de Pékin.

«Je voulais prendre une pause. Il est difficile de se lever tous les matins et d'offrir de bonnes performances sur le court. J'ai aussi besoin de vivre ma vie, de voir mes amis et ma famille.

«Après Wimbledon, j'ai donc décidé sur un coup de tête de partir visiter la France en train avec une amie. Ce fut très amusant et ça m'a permis de voir la campagne», raconte-t-elle, visiblement emballée par son voyage.

On oublie parfois que Sharapova n'a que 21 ans, même si elle évolue chez les professionnelles depuis plusieurs années.

«Je voulais aussi faire un choix intelligent et choisir mes tournois en vue des Jeux olympiques», ajoute la grande blonde.

Une petite corporation

Malgré son absence des courts pendant une bonne partie du mois de juillet, Sharapova ne se l'est pas coulé douce.

«Je travaille sur plusieurs projets, notamment avec Nike et Sony Ericsson. C'est fou, je suis une joueuse de tennis mais j'ai aussi l'impression d'être une petite compagnie en même temps.»

«Je pourrais arrêter de jouer et j'aurais assez d'argent pour bien vivre, mais j'ai encore la passion.» Est-ce une façon de préparer son après-carrière?

«Je ne sais pas. Si je suis chanceuse et que je n'ai pas de blessure sérieuse, il me reste encore six ou sept bonnes années à jouer.

«En attendant, je touche à plusieurs domaines, dont le design, et ça me plaît», a dit Sharapova, qui ne s'ennuiera pas des nombreux déplacements imposés par le calendrier de la WTA.

«Je dirais que ce que j'aime le moins, c'est d'être toujours dans mes valises et d'être loin de mes proches, mais les fans sont incroyables, alors ça me motive», conclut-elle avant de filer vers une autre interview.

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